Pourquoi supplémenter mon enfant en Vitamine D ?

Supplémenter son enfant en vitamine D est fortement recommandé, à la fois pour sa croissance et son immunité. La vitamine D est un nutriment essentiel au maintien de la santé des os et des dents chez les enfants, comme chez les adultes, car elle favorise l'absorption du calcium dans l'organisme. Une carence en vitamine D engendre des affections telles que le rachitisme chez les enfants, l'ostéomalacie chez les adultes, et peut entraîner de l'ostéoporose si elle n'est pas contrôlée à long terme. D’autre part, la vitamine D occupe un rôle majeur dans le bon fonctionnement de nos cellules et garantit une meilleure immunité.

Où les enfants puisent-ils la vitamine D ?

Outre une supplémentation en vitamine D, il faut également adopter le bon comportement pour que l’organisme puisse la fabriquer et la puiser là où elle se trouve à l’état naturel.

Les différentes formes de la vitamine D

La vitamine D est stockée dans le foie, les muscles et les tissus gras. Elle est scindée en 5 formes numérotées de 1 à 5. Celles qui nous intéressent le plus sont la vitamine D3, connue sous le nom de cholécalciférol et la vitamine D2, désignée sous le nom d’ergocalciférol.

La vitamine D3 naturelle est fabriquée à partir des rayons solaires par notre peau. La vitamine D2 est apportée par l’alimentation. Leur différence tient à leur provenance, mais elles sont ensuite traitées de la même façon par l’organisme.

La particularité du cholécalciférol est de stimuler l’immunité. Outre l’aide qu’elle procure pour la croissance, la vitamine D3 naturelle renforce l’organisme et permet d’éviter de nombreuses pathologies, notamment l’asthme, la grippe ou les pneumonies. Des études ont été poursuivies dans des écoles élémentaires où l’environnement est propice à la propagation des maladies hivernales. Les résultats ont été concluants chez les enfants supplémentés en vitamine D qui ont beaucoup mieux résisté à toutes les épidémies.

L’exposition au soleil

La principale source naturelle de vitamine D provient de l’exposition au soleil. Le contact des rayons UV sur la peau permet à l’organisme de fabriquer la vitamine D dont il a besoin. Il faut cependant demeurer très prudent, car quelques minutes suffisent quotidiennement pour un bébé et tout abus de soleil est nocif, d’autant que la peau des nourrissons est très fragile.

Selon le mode et lieu de vie, votre bébé sera plus ou moins exposé. Les hivers longs, la vie en appartement et/ou dans des régions les plus au nord peuvent engendrer davantage de carences. Les bébés vivant dans le sud et à la campagne où ils sont plus souvent dehors, présentent moins de risques.

C’est pourquoi le soleil ne comble pas toujours (et même plutôt rarement) les besoins en vitamine D des enfants et qu’il est indispensable de recourir à des compléments alimentaires, notamment en hiver.

L’alimentation

L’alimentation est l’autre source de vitamine D. Vous la trouvez dans les poissons gras (maquereau, thon, truite, hareng, saumon, etc.) et, dans une moindre mesure, dans les œufs à la coque, les champignons, le beurre et le lait.

L’huile de foie de morue constitue l’une des sources les plus denses de vitamine D, mais vous avez tout intérêt à vous la procurer en gélules, car, à l’état liquide, son goût est si fort que peu de gens peuvent s’en accommoder.

Notez que le lait maternel à lui seul n’apporte pas suffisamment de vitamine D.

Les risques de carence

Les risques de carences apparaissent chez les enfants insuffisamment exposés au soleil. Ce risque est accru chez les bébés dont la peau est très pigmentée, car les rayons UV du soleil pénètrent moins bien la peau. À l’adolescence, la croissance osseuse s’accélère et le besoin en vitamine D s’amplifie.

La supplémentation en vitamine D peut donc durer jusqu’à la fin de la croissance de l’enfant, avec une fluctuation des doses en fonction de l’âge.

Quelle est la dose de vitamine D recommandée pour les bébés et les enfants ?

Les doses de vitamine D sont calculées en microgrammes (µg) ou en Unités Internationales (UI). Les chiffres indiqués ci-après sont basés sur une moyenne nationale. Charge à chaque parent de les adapter en fonction de son lieu et mode de vie. Vous pouvez procéder à une supplémentation continue, ou uniquement durant l’hiver si vous estimez que votre enfant est suffisamment exposé au soleil le reste de l’année. Dans tous les cas, il vous est recommandé d’en parler à votre pédiatre ou médecin traitant.

Certains enfants ont davantage besoin d’une supplémentation tout au long de l’année. Il s’agit :

  • des enfants à la peau très foncée ;
  • des enfants les moins exposés au soleil, soit par leur mode de vie, soit à cause de problèmes dermatologiques qui les privent de sortie ;
  • des enfants obèses ;
  • des enfants suivant des régimes restrictifs, comme le régime végétarien ou végétalien ;
  • des enfants suivants des traitements médicamenteux pour des maladies chroniques. C’est souvent le cas pour des maladies liées à des problèmes digestifs, un syndrome néphrotique ou une insuffisance rénale. Il est dans ce cas indispensable d’en discuter avec votre médecin traitant.

La supplémentation en vitamine D chez les bébés jusqu’à 18 mois

  • Si vous allaitez votre enfant ou si votre bébé est nourri au lait de vache : 25 à 30 µg par jour, soit 1 000 à 1 200 UI, durant toute la période de l’allaitement.
  • Si votre bébé est nourri au lait de vache enrichi en vitamine D : 15 à 20 µg, soit 600 à 800 UI.

Chez les enfants entre 18 mois et 5 ans

La préconisation porte sur deux doses hivernales, l’une en février, l’autre en novembre. Chacune doit représenter entre 2 000 et 2 500 µg, soit entre 80 000 et 100 000 UI.

Chez les adolescents en pleine croissance entre 10 et 18 ans

Le dosage est le même que chez les enfants de 18 mois à 5 ans, mais peut être administré en une seule prise, en novembre, de 5 000 µg, soit 200 000 UI.

L’idéal entre 18 mois et 18 ans étant de poursuivre une supplémentation quotidienne en vitamine D 100% d’origine naturelle, bien mieux assimilée que les vitamines synthétiques en prise annuelle ou bi-annuelle.

Riche en Vitamine D3 d’origine naturelle, PEDIAKID® Vitamine D3 – 1000 UI a été formulé pour veiller à sa bonne assimilation et contribuer ainsi à l’entretien des os, des dents ainsi qu’au soutien des défenses naturelles.

Existe-t-il un risque de surdosage en vitamine D ?

Il existe un risque de surdosage de vitamine D, mais il est infinitésimal, tant la dose devrait être exagérée. Pour atteindre un seuil critique, il faudrait absorber la plus haute dose prescrite chez les adolescents de 200 000 UI pour une année entière, tous les 5 jours ! Pour les plus petits qui prennent des doses quotidiennes, il faudrait multiplier par plus de 10 pendant plusieurs jours pour arriver à une dose critique.

Il se produirait dans ce cas une hypercalcémie, car le calcium serait assimilé en quantités excessives. Parallèlement, un surplus de calcium dans les urines pourrait engendrer des calculs rénaux.

Exposition au soleil et surdosage en vitamine D : impossible !

Il est absolument impossible de provoquer un surdosage en vitamine D à la suite d’une trop longue exposition au soleil. La peau s’autorégule et ne peut synthétiser plus de l’équivalent d’une dose de 10 à 20 000 UI.

Il faut vraiment une exposition extrême au soleil pour dérégler ce mécanisme inhérent au fonctionnement de l’épiderme, mais vous souffririez avant dans ce cas d’autres maux plus graves, comme des brûlures et de la déshydratation.

Notre conseil nutritionnel